Retrouvez toutes les expositions passées de 2023 et 2024.
Monet - Duhem, l'impressionnisme à Douai
En 2024, la France célèbre le 150e anniversaire de la première exposition impressionniste, organisée à Paris en 1874. À cette occasion, le musée d’Orsay prête à la ville de Douai une peinture de Claude Monet, La Rue Montorgueil, à Paris. Fête du 30 juin 1878.
Autour de ce chef-d’œuvre, le musée de la Chartreuse regroupe peintures, sculptures et pastels rassemblés grâce à Henri Duhem. Les œuvres de cet artiste douaisien, influencées par l’art de Monet, illustrent la diffusion de l’impressionnisme en Flandre.
Pendant 40 ans, Duhem fait entrer au musée de Douai des œuvres de Boudin, Renoir, Sisley ou Pissarro, et apporte son soutien à ses amis Henri Le Sidaner et Henri Martin. Cette exposition permet de comprendre l’impressionnisme à travers les riches collections du musée de la Chartreuse.
Exposition-photos : témoins du monde
Cette exposition est organisée dans le cadre du FiGRA, Festival international du grand reportage d’actualité et du documentaire de société « Les écrans de la réalité ».
La ville de Douai se réjouit d’accueillir dans le cadre du FiGRA 2024 l’exposition photos La vie en rose de Véronique de Viguerie sur les murs du musée de la Chartreuse.
Photo-journaliste parmi les plus reconnues de la profession, lauréate de tous les plus grands prix (Visa d’or Paris Match News, Visa d’or humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge, Visa pour l’image 2018 pour son reportage sur la guerre au Yémen, World Press Photo, Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre, prix Canon…), Véronique de Viguerie nous prête son regard à chaque photo pour vivre au plus près les événements majeurs, citoyennes et citoyens d’un monde en danger de plus en plus permanent, de Kiev à Moscou ou Tel-Aviv…
À l’égal d’un James Nachtwey, Véronique de Viguerie ne fait pas juste des images mais des images très justes pour dénicher, vaille que vaille, la moindre rose toujours en vie pour ne jamais désespérer de notre condition humaine : « Contrairement aux idées reçues, sur les terrains de guerre tout n’est pas noir, à côté des horreurs, il peut y avoir de la solidarité, de la bravoure, de l’honneur, de l’humanité et même parfois de la poésie. La vie continue et doit continuer, certes pas toujours rose mais elle est bien là, d’autant plus précieuse que la mort la guette. Avec cette exposition, j’espère vous faire découvrir cette part d’humanité que l’on retrouve partout, chez tous, par tous les temps. Ces photographies brisent les clichés pour nous permettre de nous émanciper de notre prisme en noir et blanc ».
Une exposition magistrale qui honore le FiGRA au creux même de sa raison d’être depuis 31 ans – comme le plus évident antidote à toutes les guerres, à toutes les désespérances.
Alain Mingam - Commissaire de l’exposition